Chapitre 1
En ces temps bénis de la Belle Époque, l'intrigue se tisse au sein d'une famille noble, résidant dans une majestueuse demeure trônant au cœur de la cité de Belle. Au sein de ce foyer, vit un jeune garçon nommé Oscar, âgé de dix ans à peine, aux cheveux blond et aux yeux noisette. C'est à lui que revient le rôle principal dans le récit qui va suivre.
Une radieuse matinée s'annonce, alors qu'oscar, sortant tout juste de son sommeil, quitta les bras accueillants de son lit et descendit les escaliers pour rejoindre la cuisine où sa mère s'affairait déjà.
"Tu as bien dormi ?" lui demanda-t-elle tandis qu'elle préparait le petit-déjeuner.
"Hm. J'ai encore envie de dormir", marmonna-t-il en se frottant les paupières ensommeillées.
Oscar partagea le repas matinal en compagnie de sa mère, échangeant des paroles légères. Une fois leurs estomacs repus, la mère d'Oscar l'entraîna dans un bain moussant, où l'eau chaude le réconforta.
Ses mèches blondes furent massées par les doigts maternels, tandis qu'elle prenait soin de nettoyer son dos, ses bras et son corps avec délicatesse, évitant tout geste trop brusque.
De son côté, Oscar s'amusait dans l'eau en créant des montagnes de mousse. Quand le lavage prit fin et que les dernières gouttes furent rincées, il quitta le bain pour être enveloppé dans une serviette blanche, soigneusement séché par sa mère. Elle l'aida ensuite à s'habiller.
Elle opta pour une chemise aux manches longues, par-dessus laquelle elle ajuste un gilet soigné. Puis, elle lui enfila un short, de hautes chaussettes et des mocassins.
Après avoir minutieusement brossé les mèches blondes, elle fixa un nœud papillon au sommet de la chemise d'Oscar et ajusta une dernière fois l'ensemble.
Oscar était désormais prêt pour son cours de violon, une activité qu'il pratiquait assidûment chaque samedi matin, laissant les notes danser dans l'air comme autant de papillons éphémères.
Un homme d'âge mûr, vêtu d'une veste élégante, franchit le seuil de la porte. Ses cheveux argentés, témoins du passage du temps, reflétaient la lumière matinale alors qu'il pénétrait dans le hall, son violon à la main. Oscar, alerté par la présence de son professeur de violon, dévala prestement l'escalier pour lui souhaiter la bienvenue.
"Bonjour, monsieur Hawthorne!" s'exclama Oscar, affichant un sourire rayonnant.
"Bonjour, Oscar. Prêt pour une nouvelle leçon de violon?" demanda le professeur d'une voix douce, tout en sortant délicatement son instrument de son étui.
"Oui!" répondit Oscar avec enthousiasme, avant de rejoindre son professeur et de prendre place sur une chaise, prêt à absorber chaque note, chaque conseil, avec la même passion qui animait son cœur depuis toujours.
Oscar avait une profonde passion pour la musique, une passion qui s'était enracinée dès son enfance. Il avait exploré un éventail d'instruments dès son jeune âge, animé par une curiosité insatiable et un désir perpétuel de nouveauté.
Quelques mois auparavant, il avait amorcé l'apprentissage du piano, pour finalement faire le choix de se consacrer au violon. Cet instrument avait capturé son cœur et devenait son fidèle compagnon, rythmant ses samedis matins de leçons enthousiastes.
Lorsqu'Oscar avait pris la décision d'abandonner l'apprentissage du piano, son père s'était montré initialement réticent. Il avait exprimé l'opinion que terminer l'apprentissage d'un instrument était préférable avant d'en entreprendre l'étude d'un autre.
En revanche, sa mère, dotée d'une bienveillance plus marquée que son père, l'avait encouragé à suivre ses aspirations. Encourageant son désir de suivre son cœur et de se consacrer au violon, elle l'avait incité à chercher lui-même un professeur, lui donnant ainsi l'occasion de prendre ses propres décisions et de suivre son chemin avec assurance.
Énergique et avide d'apprendre, Oscar était un jeune garçon plein de vie.
Un après-midi, alors qu'Oscar se trouvait seul dans le salon, plongé dans la lecture tranquille d'un livre, l'arrivée soudaine de ses parents à la maison rompit le silence.
Après une absence qui avait duré toute la matinée, l'excitation émanant de sa mère était palpable, comme une brise légère chargée de promesses. Elle ne put contenir sa joie et s'écria :
"Nous sommes rentrés! Oscar, es-tu là? Où es-tu?" La voix joyeuse de sa mère résonnait dans le hall, tandis qu'elle faisait son entrée dans la maison.
"Dans le salon!" répondit Oscar avec empressement, son écho vibrant à travers les murs de la demeure.
"On a une grande surprise pour toi!" ajouta-t-elle, ses pas résonnant dans le couloir alors qu'elle se dirigeait vers le salon, son enthousiasme palpable dans l'air.
Les parents franchirent enfin le seuil du salon, leurs sourires illuminant leurs visages alors qu'ils accueillaient leur fils avec chaleur. Oscar, quittant le confort du canapé, se leva pour les saluer à son tour, mais une petite silhouette attira son regard derrière eux.
Son regard se fixa sur la silhouette, une expression à la fois étrange et choquée se dessinant sur son visage, laissant transparaître son incompréhension. C'est alors que sa mère, percevant le trouble de son fils, décida de lever le voile sur ce mystère naissant.
"Eh bien voilà. Oscar, je te présente André !" déclara-t-elle d'une voix douce, le regard brillant d'anticipation.
Le petit garçon nommé André avait de longs cheveux noirs qui tombaient jusqu'à ses épaules, vêtu de vêtements pauvres et souillés.
"André?" répéta Oscar, ses mots chargés d'étonnement.
"C'est un orphelin." annonça sa mère avec une douceur teintée de compassion, brisant le silence qui s'était installé dans la pièce.
"...Un orphelin?" Oscar répéta encore une fois, attendant la suite, ses mots chargés d'étonnement.
"Oui. Ton père et moi l'avons trouvé dans la rue en train de manger de la terre... nous avons décidé de l'adopter." expliqua-t-elle.
"Enfin, c'est plutôt toi qui as insisté sur un coup de tête. Moi, je ne fais pas confiance à ces orphelins errants dans les rues. Ils sont si sauvages !" intervint son père d'un ton plus sévère, sa voix empreinte de méfiance.
"Chéri! Ne dit pas ça! Surtout devant le pauvre petit André!" réprimanda sa mère avec douceur, cherchant à apaiser les tensions.
"...Je vais retrouver Georges." lança son père en quittant la pièce d'un pas pressé l'air exaspéré.
"Tu peux dire bonjour, Oscar?" demanda sa mère avec une gentillesse réconfortante, son regard cherchant à rassurer son fils.
"...Vous l'avez vraiment adopté? Mais...comme ça?" s'enquit Oscar, sa confusion grandissant à chaque nouvelle révélation.
"Il m'a dit qu'il avait 12 ans. Il était dans un état pitoyable, tu sais." expliqua sa mère d'une voix empreinte de compassion, son regard se posant brièvement sur André, comme pour confirmer ses paroles.
...
André demeura silencieux, son visage fermé ne laissant rien transparaître de ses pensées intérieures.
"...Mais..." Oscar restait lui aussi sans voix, submergé par la confusion.
"Bon, je pars lui acheter de beaux vêtements propres. Toi, Oscar, tu vas lui donner un bon bain chaud. Le magasin de vêtements n'est pas loin. Tu lui mettras une serviette chaude en attendant mon retour. Tu sais comment faire, n'est-ce pas ?" demanda sa mère d'une voix ferme mais aimante, lui confiant cette responsabilité avec confiance.
"H-Hein? Euh...mais maman, attend, je sais pas trop...c'est pas dangereux? Papa dit que les orphelins sont sauvages...je ne veux pas qu'il me saute à la gorge pour essayer de me noyer, moi." répondit Oscar avec une pointe d'appréhension, laissant échapper ses inquiétudes, même si elles reflétaient les paroles de son père.
"Enfin, Oscar! Tu sais bien comment est ton père! Ne dit plus jamais ce genre de choses! À partir d'aujourd'hui, André fait partie de notre famille! Il est ton grand frère et tu vas lui donner autant d'amour que nous t'en donnons à toi, c'est compris?" insista sa mère, sa voix empreinte de fermeté mêlée d'une douceur infinie.
"D-D'accord...pardon, maman." s'excusa poliment Oscar, reconnaissant ses torts et prêt à faire de son mieux pour accueillir André dans leur foyer.
La mère d'oscar partit acheter des vêtements pour André comme prévu, laissant Oscar avec André dans un silence empreint d'incertitude.
Après un moment de silence pesant, Oscar ne sachant pas comment s'y prendre, brisa enfin le calme en s'adressant à son nouvel arrivant. "Bon, suis moi, je vais te laver."
Les deux garçons montèrent à l'étage et pénétrèrent dans la salle de bain, où Oscar s'attela à la préparation du bain. L'eau se mit à couler, emplissant la pièce d'un murmure apaisant tandis que les bulles de savon commençaient à se former à la surface
Pendant qu'Oscar s'affairait aux derniers préparatifs, André resta près de la porte, hésitant à entrer complètement dans la pièce.
Ses yeux parcouraient chaque recoin de la salle de bain, émerveillés par sa propreté et sa luminosité. Habitué aux rues sombres et aux vêtements sales, il était presque déconcerté par cette atmosphère de pureté.
La salle de bains offrait un contraste saisissant avec l'extérieur, avec ses murs et ses carreaux d'un blanc éclatant, éclairés par la douce lumière qui filtrait à travers la grande fenêtre ornée de rideaux blancs.
Des étagères bien rangées, garnies de produits de bain colorés, apportaient une touche de vivacité à l'ensemble.
Oscar acheva ses préparatifs et se tourna vers André, surpris de le voir toujours immobile près de la porte.
"Qu'est-ce que t'attends? Viens, je dois te laver." l'invita-t-il, impatient de commencer.
"...J'arrive." répondit André d'une voix à peine audible, s'approchant lentement d'Oscar.
Observant avec une certaine appréhension, Oscar entama le déshabillage d'André, dévoilant une peau marquée par les épreuves de la vie dans la rue.
Malgré la déchirure des vêtements et les taches qui les maculaient, André demeura silencieux, se laissant dévêtir avec une docilité qui trahissait son manque d'habitude dans cette situation, ou du moins l'ayant oubliée depuis longtemps.
Une fois les vêtements abandonnés, Oscar retint un frémissement de dégoût, luttant contre l'instinct de recul face à la saleté qui imprégnait les tissus.
Cependant, il se souvint des paroles de sa mère et du besoin de faire preuve de gentillesse, même par des actions. Une fois le corps d'André mis à nu, Oscar le guida vers la baignoire, l'invitant à se plonger dans l'eau chaude qui attendait.
Oscar pouvait voir une lueur de joie dans les yeux d'André quand celui-ci entra dans la baignoire. La sensation apaisante de l'eau chaude sur sa peau et son corps, l'agréable odeur du savon et les gestes doux d'Oscar frottant sa peau avec le gant semblaient lui apporter du réconfort.
Toujours dans le silence, Oscar versa du shampoing sur les cheveux emmêlés d'André et commença à les laver. Le brun ne disait rien, mais semblait apprécier en silence le massage du cuir chevelu.
Après un moment, Oscar rompit enfin le silence, cherchant à établir un lien. "...Alors, ton prénom c'est André, c'est ça?" demanda-t-il d'une voix douce, espérant briser la glace qui les séparait.
"Hm. Toi c'est Oscar?" répondit simplement André, son regard fixé sur le mur en face de lui.
"Ouais, c'est ça."acquiesça Oscar.
Un silence retomba, mais Oscar, déterminé à créer une atmosphère de camaraderie, reprit la parole maladroitement. "Vous vous laver vraiment jamais dans la rue?" questionna-t-il, ses mots empreints de curiosité maladroite.
"...Non, comment tu veux qu'on puisse se laver?" répondit André d'un ton sec, ses sourcils se fronçant légèrement.
"Désoler." s'empressa de s'excuser Oscar, sentant son embarras croître à chaque seconde qui passait.
"Pourquoi tu t'excuses?" demanda André.
"P-Pour rien." balbutia Oscar, sa voix se perdant dans le silence de la pièce.
Chacun cherchait à percer les mystères qui entouraient l'autre. Finalement, Oscar brisa à nouveau le silence, révélant un secret.
"Tu sais, mon père m'interdisait toujours de parler aux orphelins dans la rue. Mais je le faisais en cachette." admit le blond.
"...Tu penses vraiment qu'on est des sauvages?" interrogea André d'un ton calme.
Après un bref moment de réflexion, Oscar répondit simplement: "Je sais pas."
"On ne fait que survivre, tu sais." ajouta André, sa voix empreinte de résignation.
"...C'est vrai que tu mangeais de la terre quand mes parents t'ont vus?" demanda Oscar, une pointe de curiosité perçant à travers ses mots.
"Oui. J'avais cherché de la nourriture partout, mais je n'avais rien trouvé. Il m'arrive parfois de manger n'importe quoi quand je suis vraiment désespéré."
"Ça n'a pas l'air drôle d'être orphelin." murmura Oscar.
"Surtout dans la rue." ajouta André, ses mots empreints d'une vérité brutale.
L'eau commençait à prendre une teinte légèrement brune, un détail qu'André n'avait pas remarqué, mais qui n'échappa pas à l'œil attentif d'Oscar.
Ce dernier observa l'eau avec une certaine préoccupation, tout en continuant de masser doucement les cheveux emmêlés d'André. Il lui demanda alors de se lever pour rincer son corps et ses cheveux.
"Ça ne te dégoûte pas de me laver?" Demanda soudain André, alors qu'il se levait doucement, son corps légèrement caché par la mousse.
"...Pourquoi tu veux savoir?" répondit Oscar, surpris par la soudaineté de la question tandis qu'il rinçait le corps d'André.
"Bah, un gosse noble en train de laver un pauvre orphelin qui n'a pas pu se laver depuis des mois. Tes mains délicates et ton odorat sensible ne sont pas choqués ?" demanda André d'un ton un peu sec, laissant percer une pointe de sarcasme dans ses mots, sa voix teintée d'amertume tandis qu'Oscar poursuivait le rinçage.
"... ...Pourquoi tu dis ça? Ma mère t'as bien dit que tu faisais désormais partie de la famille, non? Alors peut importe si ça me dégoûte maintenant, puisque quand on aura finit et que tu seras habillé, tu n'auras plus jamais l'allure que tu avais avant." répondit Oscar, sa voix empreinte d'une détermination calme.
"...Vous les nobles, vous être vraiment dans une bulle." conclut André avec un soupir résigné, son ton exprimant une légère frustration.
"Tu viens?" proposa Oscar en tendant une serviette de bain, invitant André à sortir du bain.
Oscar frottait d'abord les cheveux d'André, puis doucement, frotta son corps avec la serviette. À ce moment-là, il n'y avait aucune gêne entre les deux garçons, car ils étaient simplement des enfants innocents.
Une fois le séchage terminé, Oscar enveloppa le corps doré d'André dans la serviette pour le maintenir au chaud en attendant le retour de sa mère. Puis, il décida de coiffer les cheveux noirs d'André, encore imprégnés de l'odeur fraîche du shampoing.
"Voilà. Tes cheveux ne sont plus bizarres, maintenant." déclara Oscar avec un sourire sincère après avoir coiffé les mèches d'André.
"Merci." répondit André avec un léger sourire.
"T'as les cheveux longs quand même." remarqua Oscar, observant les mèches qui retombaient sur les épaules d'André, témoins de ses mois passés dans la rue. Puis, il demanda avec une curiosité enfantine, "T'as quel âge?"
"12 ans. Et toi?" Répondit André.
"T'es plus grand que moi...moi, j'ai seulement 10 ans." remarqua Oscar, un brin jaloux de la taille d'André.
"Alors, je vais être ton grand-frère?" Demanda André.
"...Faut croire." répondit Oscar en haussant les épaules.
Les deux continuèrent d'échanger des mots lorsque Oscar entendit une porte claquer en bas. Il se précipita alors en bas des escaliers pour voir si c'était sa mère. Effectivement, elle venait de rentrer, deux gros sacs à la main, prête à habiller André.
"Alors ? Comment ça s'est passé avec André, mon chéri ?" demanda-t-elle à Oscar tout en ôtant son manteau.
"Ça va. J'ai réussi à le laver correctement. Il est toujours à l'étage avec une serviette sur lui." répondit Oscar avec fierté, son visage illuminé par un sourire radieux, témoignant de sa satisfaction d'avoir accompli sa tâche avec succès.
"Très bien. Je suis fière de toi. Je vais monter lui mettre de beaux vêtements, alors." Dit sa mère en embrassant Oscar sur le front avant de monter à l'étage.
Oscar posa les yeux sur un livre dans la vaste bibliothèque qui trônait près de la grande fenêtre du salon. S'installant confortablement dans l'un des canapés moelleux, il ouvrit les pages et se plongea dans sa lecture.
Pendant ce temps, la mère d'Oscar avait rejoint André, son visage rayonnant d'un sourire bienveillant alors qu'elle s'adressait à lui.
Elle lui présenta les vêtements qu'elle avait soigneusement choisis pour lui. Une fois qu'André eut opté pour la tenue qui lui plaisait, elle se mit à l'habiller.
"Tu verras, tu seras magnifique dans ces vêtements. Au début, j'ai hésité à te choisir des habits dans un style qui ressemblerait à celui d'Oscar, mais j'ai réalisé que tu es plus grand que lui." confia-t-elle d'une voix douce.
"...Alors, je suis son grand-frère ?" lança André, une note d'incertitude dans la voix.
"Bien sûr. Et désormais, je suis ta mère. Nous formons à présent ta nouvelle famille, André." répondit-elle après un bref silence, scellant ces mots en déposant un doux baiser sur son front.
Elle fit glisser sur André une chemise blanche aux manches longues, puis lui ajusta un short à bretelles, complétant l'ensemble avec des mi-bas en coton. Elle laissa ses beaux cheveux noirs flotter librement et le conduisit devant le miroir pour qu'il puisse s'admirer.
"Tu vois ? Tu ressembles à un nouveau-né. Tout propre, tout beau. Tu as vraiment l'allure d'un noble." affirma-t-elle, affichant un large sourire, déjà empreint d'une fierté maternelle à l'égard de son nouveau deuxième enfant.
André se contempla sans émettre de parole, captivé par l'image qui lui faisait face, à peine capable de se reconnaître. Ses cheveux arboraient une souplesse inédite, une texture qu'il n'avait pas ressentie depuis des mois.
Ils dégageaient une senteur agréable et leur douceur était remarquable. Même le contact de sa peau avait changé. Son visage était lisse, impeccable, sans la moindre trace de saleté. Alors qu'il poursuivait son observation, son regard croisa celui de sa nouvelle mère, reflété par le miroir.
"...Merci." murmura-t-il d'une petite voix.
"Sois le bienvenu dans ta nouvelle famille", répliqua-t-elle doucement, son sourire doux demeurant un écho de chaleur et de réconfort.